La perspective de devoir reprendre à la maison, trois jours par semaine, leurs grands enfants polyhandicapés bouleverse Jacqueline, Marie*, Carine, ou encore Marie-Noëlle, toutes habitantes du Val-de-Marne. « Je devrais encore réduire mon temps de travail, déjà à 80 %, car je dois m’occuper de mon fils pendant les vacances et à partir de 16 h 30 tous les jours », explique Marie, la mère de Maxime, qui aura 20 ans en août. « C’est un enfant qui demande une présence non-stop, comme un enfant en très bas âge. Quand est-ce que je respire, moi ? », s’interroge cette infirmière en réanimation, qui a déjà déclaré un syndrome d’épuisement en 2022.
Discriminations Enquête
Un institut du Val-de-Marne pousse dehors de jeunes adultes handicapés
Depuis deux ans, des parents luttent contre la réduction du temps de prise en charge de leurs enfants par l’institut Le Val Mandé. Les tutelles publiques continuent de soutenir l’institution malgré les alertes sur ses nombreux dysfonctionnements.
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